La lutte contre la vie chère constitue une véritable problématique pour les plus hautes autorités du pays. Depuis plusieurs années en effet, les prix de plusieurs produits alimentaires essentiellement importés n’ont cesse d’augmenter malgré l’existence d’une mercuriale censée résoudre cette question de vie chère. Le Directions Générale de la Concurrence et de la consommation semble pour sa part inefficace .
Invité dans le cadre de l’émission ” Les Grands Dossiers ” diffusée sur Gabon Première le dimanche 25 février dernier, le Ministre chargé des Transports Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma a tenu à apporter des précisions sur cette épineuse question. Tandis que les voix s’élèvent pour dénoncer des taxes excessives qui seraient exigées par le Conseil gabonais des chargeurs à l’endroit des opérateurs économiques qui font importer des aliments, le Membre du gouvernement a indiqué qu’il en était rien. Bien le contraire, le CGC ne préleve pas de taxes par exemple sur des aliments tels que le poulet qui a son entrée au Gabon coûte moins de 800 FCFA le Kilo et une fois en vente dans les commerces, vaut plus que le double.
Une situation jugée anormale pour Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma qui n’a pas manqué de rappeler la nécessité de créer un guichet unique au niveau du port d’Owendo entre les Douanes, la CGC et l’OPRAG afin d’identifier également le véritable problème de cette problématique de vie chère. En avril 2023, avec l’organisation des assises sur la vie chère, l’on a crû à une véritable opportunité pour tous les acteurs de prendre enfin le taureau par les cornes et en finir définitivement avec cette question. Mais il semble que celà a été une fois de plus, de l’argent jeté par les fenêtres car aucun résultat n’est enregistré à ce jour.
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