Dans une démarche significative pour lutter contre la corruption, le président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema a rencontré les leaders des organisations de la société civile. Cette réunion souligne l’engagement renouvelé du gouvernement en faveur de la transparence et de l’intégrité dans la vie publique.Au cours des échanges, le président Oligui Nguema a réitéré sa détermination à établir un système de gouvernance fondé sur la probité et la confiance du public.
Les discussions ont porté sur le renforcement des institutions de la République, en particulier celles dédiées à la lutte contre la corruption.Marc Ona Essangui, un éminent représentant de la société civile, a souligné l’adhésion du Gabon à la Convention de Mérida sur la lutte anti-corruption. Il a rappelé les efforts passés, notamment son implication aux côtés de Grégory Nguéma dans l’affaire des « Biens Mal Acquis », et a insisté sur la pertinence continue de cette question, en particulier concernant la famille Ali Bongo.Il a souligné la nécessité de renforcer des institutions telles que l’Agence Nationale d’Investigations Financières (ANIF), la décrivant comme cruciale pour lutter contre les illégalités financières.
Il a appelé à une réponse énergique du Gabon pour que justice soit rendue dans les cas d’enrichissement illicite.Marc Ona Essangui, aux côtés de Grégory Nguéma, a rappelé l’importance de l’adhésion du Gabon à la Convention de Mérida sur la lutte contre la corruption. Il a insisté sur la nécessité de doter des institutions comme l’Agence Nationale d’Investigations Financières (ANIF) des moyens nécessaires pour lutter efficacement contre l’enrichissement illicite et d’autres malversations financières. Cette rencontre marque une étape importante dans la volonté du gouvernement de s’appuyer sur la société civile pour bâtir une administration plus intègre et redevable.
Les leaders de la société civile présents à la réunion ont exprimé leur engagement à travailler avec le gouvernement dans cette entreprise cruciale. Le Président de la République, en s’engageant avec les défenseurs de la transparence et de l’intégrité, trace une nouvelle voie pour la moralisation de la vie publique. Cette dynamique vise à terme à redéfinir la relation entre l’État et ses citoyens, en favorisant la confiance et la responsabilisation.
La Rédaction


Commentaires