Le vendredi 16 mai, le ministre d’État en charge des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a organisé une rencontre avec les principaux syndicats de son secteur. Lors de cet échange franc et direct, il s’est imprégné des réalités des travailleurs et a exprimé sa volonté de relancer un dialogue social jusque-là jugé moribond.Les différents syndicats, réunis au sein du ministère dans l’immeuble Arambo, ont eu l’occasion de présenter sans détour les difficultés auxquelles les employés sont confrontés.

Dès l’entame des discussions, les syndicalistes ont été clairs dans leurs critiques de l’état du secteur : dégradation des conditions de travail, salaires non versés, problèmes de sécurité, infrastructures obsolètes, pour ne citer que quelques exemples. Le ministre, à l’écoute et ouvert, a noté leurs revendications, appelant à une approche collaborative pour trouver des solutions durables… Les doléances étaient nombreuses et les attentes élevées.En faisant preuve d’écoute, il a reconnu l’ampleur des problèmes soulevés. « Je suis ici pour écouter, comprendre et agir. Ce ministère ne peut être performant sans les hommes et les femmes qui en font partie », a-t-il affirmé.
Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a mis en avant la nécessité de rétablir un climat de confiance, condition indispensable pour surmonter les défis logistiques et maritimes du pays.Parmi les annonces importantes : la création d’un cadre de concertation permanent entre l’administration et les partenaires sociaux, une évaluation des conditions de travail, ainsi que le lancement de projets prioritaires portant sur la sécurité, la construction et la modernisation des infrastructures.Côté syndicats, ce premier contact est accueilli avec l’espoir d’un vrai changement de méthode.
« Nous avons été entendus. Il reste à voir si ces paroles seront suivies d’actions concrètes », a confié un représentant du secteur portuaire à l’issue de la rencontre.Avec cette démarche d’ouverture, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi amorce un virage significatif dans sa gestion ministérielle. Il lui incombe maintenant de transformer les engagements en résultats concrets, dans un secteur crucial pour l’économie gabonaise.
La Rédaction


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