L’appel à la solidarité lancé par le président de la République semble avoir été favorablement accueilli. On en veut pour preuve les différentes réponses audit appel. Si plusieurs entreprises ont déjà fait le geste, ce fut au tour de Sétrag via une campagne de distribution de kits alimentaires au bénéfice de 1500 familles vivant aux abords de la voie ferrée pour une valeur monétaire de 150 millions de francs CFA.
La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a initié, du 2 au 3 juillet, une opération, baptisée «Solirail» qui a sillonné 22 gares ferroviaires, de Ntoum à Franceville. Ceci est une réponse à l’appel à la solidarité lancé par le président de la République, Ali Bongo deux mois plus tôt au profit des populations vulnérables impactées par la crise sanitaire due au Covid-19.
La direction générale de la Société d’exploitation du Transgabonais, filiale du Groupe Eramet, qui s’était déjà engagée auprès du gouvernement en apportant un soutien matériel et financier à la Fondation Ondo pour enfants drépanocytaires, a estimé devoir associer à son action une campagne de solidarité au bénéfice des populations de l’intérieur du pays, baptisée «Solirail» (entendre « La solidarité par les rails« ).
D’une valeur monétaire globale de 150 millions de francs CFA, dont la moitié, soit 75 millions de francs, a essentiellement été consacrée à l’aide alimentaire, l’initiative de Setrag vise à soulager les communautés vivant le long de la voie ferrée impactées par la mesure de suspension de circulations des trains voyageurs décidée en avril par le gouvernement dans le cadre de la stratégie de riposte contre le Covid-19.
«Ces populations ont passé des moments difficiles, non seulement à cause de la suspension du transport des voyageurs, mais également à cause de l’arrêt de plusieurs activités économiques qui leur permettaient de subvenir à leurs besoins. En initiant cette caravane, nous espérons, un tant soit peu, alléger les difficultés de ces familles, rendre leur quotidien un peu plus supportable que ce à quoi elles ont été confrontées ces derniers mois à cause de la crise sanitaire», justifie Renato Lombardo Torres, Directeur général de Sétrag.
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