Il n’est pas rare que les autorités gabonaises soient interpellées à cause de la pénurie d’eau qui prévaut des mois voire des années à l’intérieur de la prison centrale de Libreville. Les détenus qui y sont incarcérés seraient également confrontés au problème d’alimentation qui comme l’eau et le reste se font de plus en plus rare.
Selon certains visiteurs de la prison centrale de Libreville, les prisonniers trépasseraient de soif. Ce qui pour les parents de ces derniers est totalement inadmissible. Certains détenus seraient selon une certaine source, obligés de lancer des messages d’alertes aux familles juste pour avoir de l’eau.
Concernant la nourriture, l’alimentation de manière générale, c’est le même constat. Il semblerait que ce soit un seul repas par jour à partir de 16h ou 17h. « Pour ceux qui n’ont pas de familles, ceux-là sont obligés de se prostituer. De pratiquer ce que les prisonniers appellent le king Kwata ». Entendaient par-là, des rapports homosexuels pour pouvoir manger ou avoir de l’eau.
La question qui taraude l’opinion est de savoir, que deviennent les budgets alloués par l’État pour la nutrition des prisonniers. Surtout que dans les différentes lois de finances votées par l’Assemblée Nationale, il est indiqué que les prisonniers doivent être nourris 3 fois par jour et même avoir droit à des déserts. La réalité est tout autre, car ces derniers seraient obligés de faire eux-mêmes la cuisine.
Les conditions d’insalubrités et inhumaines
Les prisonniers seraient entassés dans des dortoirs et dormiraient à 6 sur un matelas d’une place, d’autres moins chanceux dormiraient à même le sol. Il en ressort que dans certains quartiers de la prison centrale, les prisonniers se relayeraient pour dormir avec la chaleur, la pluie, les moustiques, les moucherons, les rats, les souris, les cafards, les araignées et autres bestioles.
S’agissant des soins médicaux devant être dispensés aux prisonniers, ceux-ci seraient quasi inexistants. Selon les informations reçues, un seul médecin serait affecté pour plus 5000 prisonniers. Ce qui est peu recommandé surtout que la plus part d’entre eux souffriraient de maux de dents, d’hypertension artérielle, de hernie, de gonococcies, de sida, de tuberculose et le tout dans l’indifférence parfois des matons. Le ministère des droits de l’homme est dont invité à se pencher sur cette situation.
FGM
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