Le sélectionneur de l’équipe nationale des panthères du Gabon, Patrick Neveu n’a pas perçu de salaire depuis plus de 3 mois. Le Gabon pourrait perdre son entraîneur si ses salaires continuent d’être impayés par les autorités gabonaises qui ont visiblement oublié que tout travail mérite un salaire.
Après Jose Antonio Camacho et Daniel Cousin, place à Patrick Neveu. Le sélectionneur national, Patrick Neveu, est sans salaire depuis plusieurs mois. Comme quoi, les mauvaises habitudes ont la peau dure. Dans ce contexte délicat, l’équipe nationale du Gabon ne prépare pas au mieux son match crucial face à la RDC pour les éliminations de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021.
Patrice Neveu connaît des débuts mouvementés au poste de sélectionneur du Gabon. Nommé au poste entraîneur gabonais le 06 mai 2019, vacant depuis la fin de la mission de Daniel Cousin, après l’échec des panthères aux qualifications de la CAN 2019, le nouveau sélectionneur de l’équipe gabonaise signe son contrat le 05 août 2019 pour marquer sa prise de fonction. Seulement, après 03 mois de travail acharné en tant qu’ entraîneur, Neveu n’a toujours pas perçu son salaire.
Et portant tout semblait baigner dans l’ordre entre le technicien français et sa double tutelle, représentée par Pierre-Alain Mounguengui, président de la Fégafoot, et Frank Nguema, ministre des Sports. Il semblerait que le point d’achoppement se trouve dans une des clauses du contrat qui lie les deux parties. En effet, celle-ci précise que le sélectionneur doit résider au Gabon. Ce qui n’est pas le cas de Patrice Neveu pour l’heure.
Ce que vit actuellement Patrick Neveu rappelle ce qu’ont vécu ses prédécesseurs, entre autre Jose Antonio Camacho et Daniel Cousin. Le Gabon s’était débarrassé des sélectionneurs alors que ces derniers réclamaient leurs salaires impayés.A quelques jours du match Gabon –RDC il serait primordial que les autorités compétentes se penchent sur la question pour ramener une bonne ambiance au sein de l’équipe nationale si le Gabon doit prétendre à une victoire.
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