Maganga Moussavou, candidat à la présidence du Gabon écarté,s’est récemment exprimé sur la situation politique actuelle du pays après son exclusion de la course présidentielle en raison de son âge avancé. Le leader politique, âgé de 72 ans, a vu sa candidature invalidée en vertu des dispositions de la loi électorale, qui impose une limite d’âge aux candidats à la présidentielle.Cependant, l’ancien vice-président, qui a déjà occupé plusieurs fonctions publiques, semble ne pas accepter cette décision.
Dans une déclaration polémique, Maganga Moussavou a appelé le président de la transition, Général Brice Oligui Nguema, à ignorer certaines lois et procédures électorales pour “accommoder des intérêts personnels” et garantir sa propre position dans la politique gabonaise. Selon lui, ces “lois rigides” devraient être réexaminées, et un aménagement des règles électorales serait nécessaire pour répondre aux “besoins urgents du pays”.Cette prise de position a immédiatement suscité des réactions divisées parmi la classe politique et la population gabonaise. Les partisans de Maganga Moussavou estiment que l’exclusion de leur leader est une injustice et une manœuvre visant à écarter des figures de l’opposition, tandis que ses détracteurs dénoncent une tentative d’affaiblir les institutions démocratiques du Gabon en manipulant les lois pour des objectifs personnels.
De son côté, le président Oligui Nguema n’a pas encore réagi publiquement aux déclarations de l’ex-candidat, mais de nombreux observateurs s’inquiètent de l’impact de ces propos sur la stabilité politique du pays. Le Gabon traverse une période de transition et les appels à l’unité nationale et au respect de la Constitution se font de plus en plus entendre. La communauté internationale, quant à elle, suit de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de respecter les principes démocratiques et de garantir la transparence des futures élections.
La Rédaction
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