La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a subit deux fois de suite les délestages habituels que connaissent les populations depuis toujours. Un fait, assez révélateur de grand manque.
Les délestages intempestifs sont courants à Libreville. Contre toutes attentes, la SEEG n’a pas été épargnée par les coupures d’électricité les après-midis des jeudi 23 et vendredi 24 juillet 2020.
En effet, la Direction générale du fournisseur d’électricité (en situation de monopole) a été plongée dans le noir au même titre que ses abonnés. Cette situation pourrait en dire long sur la gestion de la structure.
<< Baies vitrées ouvertes, employés postés devant le hall, voilà le spectacle désolant et peu valorisant auquel plusieurs usagers de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) ont assisté le vendredi 24 juillet dernier. Aucune activité aussi bien au sein du garant de la fourniture d’électricité au Gabon que dans les entreprises et administrations se trouvant au Centre-ville de Libreville >>, a t-on pu lire chez nos confrères de GMT.
Les abonnés se plaignent toujours autant des services de la SEEG tandis que le chiffre d’affaires à fin mars 2020 s’élevait à 53 milliards de FCFA. la Société avait pourtant annoncé des profonds ajustements infrastructurels devant permettre l’alimentation en discontinu du Grand Libreville.
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