Les concours nationaux organisés au Gabon suscitent depuis plusieurs années des débats houleux concernant leur transparence et l’équité dans le processus de sélection. De nombreux observateurs et candidats dénoncent une tendance croissante au copinage et à la familiarité dans les résultats, une réalité qui semble, selon eux, primer sur les capacités intellectuelles.
En effet, au lieu de récompenser le mérite et les qualifications, certains concours seraient influencés par des relations personnelles et des réseaux d’influence, créant ainsi des inégalités entre les candidats. Des témoignages font état de cas où des personnes proches ayant des contacts privilégiés réussissent à être admis souvent au détriment de ceux qui ont réellement les compétences requises mais qui n’ont pas les bonnes connexions.Les critiques se concentrent sur le manque de transparence dans les critères de sélection, le favoritisme qui s’installe au sein des comités d’examen et les pressions extérieures qui interviennent dans la gestion des résultats.
Cela alimente la frustration parmi les jeunes Gabonais qui estiment que leurs chances de réussite sont minées par ces pratiques. Les conséquences de ce phénomène sont multiples : une mauvaise qualité des services publics, une perte de confiance dans les institutions et un ralentissement du développement économique et social du pays. Pour certains analystes, il est essentiel de réformer les processus d’organisation de certains concours afin d’assurer une véritable égalité des chances et de donner la priorité à la compétence et au mérite.Face à cette situation, le gouvernement gabonais se retrouve à un tournant crucial : doit-il renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence, ou continuer à ignorer les critiques de plus en plus persistantes concernant la gestion des concours nationaux ?
La question du copinage et de la familiarité dans les concours nationaux est donc loin d’être résolue, et elle nécessite une prise de conscience collective afin de rétablir la confiance entre les citoyens et leurs institutions. C’est tout le sens de la vision du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema qui entend mettre fin à ces pratiques qui n’honorent pas l’administration publique gabonaise.
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