A Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-maritime, un couple a récemment été mis en garde à vue au commissariat central de ladite localité pour «esclavage sexuel» sur leurs enfants.
Deux sujets de nationalité gabonaise seraient aux arrêts actuellement au commissariat central de la commune de Port-Gentil. Edgar Kapone et Carine Eyang, en couple depuis longtemps, auraient exploité sexuellement leurs 2 enfants dont une fillette et un garçon âgé de 16 ans.
Une affaire insolite entre pédophilie et sectarisme dont les victimes auraient été les propres enfants d’Edgard Kapone, italo-gabonais et ancien agent de la société pétrolière Perenco. En effet, le père de famille serait l’auteur d’un viol collectif sur son propre fils et sa fillette.
Sous la tutelle de Carine Eyang, femme de leur géniteur, Edgar Kapone depuis les décès successifs de leurs mères biologiques, le jeune Prince et sa sœur étaient coincés dans un foyer où ceux qui étaient censés les protéger étaient désormais leurs bourreaux.
L’affaire aurait éclaté au grand jour grâce à une amie proche de Carine qui a découvert le pot aux roses. En effet, la dame aurait constaté que l’enfant peinait à s’asseoir convenablement sur un fauteuil. Suite à une, hospitalisation dans un hôpital de la place, le jeune Prince va alors se confier sur son calvaire familial.
Selon le témoignage de la victime, son père, Edgar Kapone le sodomisait en compagnie de ses collègues de travail. Une action qui s’effectuait à tour de rôle comme une tontine sexuelle où chacun devait livrer son enfant avec ses comparses pour assouvir leurs désirs ignobles.
Quant à Carine, elle sera cueillie pour complicité au même moment que le bourreau de leurs enfants. Cependant, cette dernière nie toute implication dans les agissements de son mari et déclare même qu’au tout début, elle se serait réfugiée chez son amie avec ses enfants après avoir confronté le monsieur, mais que celui-ci l’aurait menacé de déposer plainte contre elle pour fausse accusation.
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