Au village Bilengui dans le département de l’Ogoulou, un réseau de sorcellerie aurait été démantelé par la gendarmerie de Lebamba. Dans cette contrée de la province de la Ngounié, des gens se seraient associés mystiquement pour tuer les jeunes et les vieillards à tour de rôle.
Une histoire souvent contée par les anciens qui semble à ce jour sortie de l’imaginaire tant les faits sont difficiles à croire. Ce groupe composé de 4 personnes dont 2 hommes et 2 femmes, n’a eu cesse de semer la terreur au sein de la communauté. Téméraire et avide de sang humain, le prétendu gang des sorciers continuait à sévir malgré les nombreuses plaintes déposées contre lui à la gendarmerie de Mimongo.
Ce n’est que tout récemment, qu’une autre plainte, certainement celle de trop, aurait conduit à l’arrestation des 4 protagonistes. Une arrestation qui donne suite à une requête introduite par les populations, cette fois-ci à la gendarmerie de Lebamba après une tentative de meurtre échouée sur l’une de leurs cibles.
Il faut souligner que dans le cadre de la tontine mystique, les sacrifices étant rotatifs, aucune erreur n’est donc admise: 《tu manges pour les autres, on mange pour toi》. Ainsi a fonctionné l’association occulte de ces participants jusqu’à ce qu’une dame décide de briser la chaîne. En effet, une dame, fatiguée de sacrifier ses êtres chers, a fait front contre tous et s’est opposée à la liquidation prévue de son proche. Suite à celà, une grande guerre mystique aurait éclaté entre les tontiniers, ce qui a alerté leur entourage.
Arrivés au poste de gendarmerie de Lebamba, les tontiniers sont passés aux aveux. Ils ont reconnu avoir « mangé en vampire » plus d’une trentaine de personnes et que le sang de leurs victimes servait de carburant pour leurs voyages mystiques avec des ramifications jusqu’à Ndéndé où se trouve leur complice.
Le commandant de brigade de Lebamba a reçu les remerciement des habitants du village, qui voient en cette prise une quiétude retrouvée. Comme quoi 《malgré la durée de la nuit, le jour finit toujours par apparaître》. Nous y reviendrons…
Source: Louvanois Engage
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