son refus d’adhérer au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP du président Alassane Ouattara). « J’ai eu plusieurs rencontres avec le président de la République » au cours du mois de janvier, a expliqué Guillaume Soro. « Il a été question de mon positionnement idéologique par rapport au RHDP », a-t-il précisé. « J’étais face à un dilemme » « J’étais face à un dilemme. Trahir mes convictions, donc sauver un poste confortable, ou descendre de mon piédestal et rendre ma démission de mes fonctions, afin de pouvoir me regarder dans une glace », a encore expliqué l’ex-chef de la rébellion des Forces nouvelles. C’est sous les applaudissements, y compris de la part de députés membres de la mouvance présidentielle, que les parlementaires ont accompagné leur ex-président, qui a aussitôt quitté l’Assemblée nationale. De fait, il avait déjà vidé ses bureaux et s’était déjà préparé à quitter ses fonctions.
Candidat en 2020 ?
Guillaume Soro n’a pas dévoilé ses futures ambitions, mais de nombreuses fuites provenant de son entourage font état de sa volonté de se porter candidat à la présidentielle de 2020. Ces derniers mois, ses relations entre le président Alassane Ouattara – son ancien mentor – et lui se sont considérablement dégradées, alors qu’il se rapprochait davantage d’Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié du Rassemblement des républicains – RDR, parti présidentiel). Ce dernier a lui aussi rompu avec Ouattara et a engagé son parti dans l’opposition. Source : Jeune Afrique]]>
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