Le porte-parole de la Présidence de la République a fait un bilan explicite du périple international du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba qui a duré trois semaines et qui a été riche en contenu sur la radio Urban FM 104.5 ce 18 novembre 2021, au cours de la célèbre émission le “Dafresh Morning”.
L’un des points saillants de cet entretien avec Jessye Ella Ekogha concernait notamment la présence de l’ex Coordonnateur Général des Affaires Présidentielles, Nourrredin Bongo Valentin, à Glasgow lors de la COP 26.
À cette question qui lui a été posée, car ayant fait couler beaucoup d’encre et de salive, le porte-parole du palais de marbre a tenu à mettre un terme aux multiples interprétations ahurissantes diffusées sur les réseaux sociaux.
S’agissant de la photo qui causait la polémique, Jessye Ella Ekogha donne des détails : « Je vais revenir sur la photo (la même que celle utilisée pour illustrer l’article, NDLR) qui a circulé sur les réseaux sociaux et a donné lieu à beaucoup de commentaires. Mais avant ça, je voudrais expliquer pourquoi nous ne portions pas de masque. Pour entrer dans l’enceinte où se déroule la COP 26, vous devez être à la fois vacciné et testé. Vous êtes ensuite testé chaque matin et vous ne pouvez entrer que si vous êtes négatif. Cette photo où Noureddin Bongo Valentin, entre autres, apparait a été prise après un déjeuner de travail. Je ne sais pas comment vous vous y prenez mais pour manger, personnellement, j’ai besoin d’enlever mon masque !
Sur la présence de Noureddin Bongo Valentin. Celui-ci a travaillé sur deux points très importants. Avant d’accéder à la fonction de Coordinateur Général des Affaires Présidentielles, il était le représentant au Gabon de l’ONG Space for giants, qui travaille notamment à la protection des éléphants. Or, 70 % des éléphants de forêt sont présents au Gabon. Il a été invité par les organisateurs de la COP 26 dans ce cadre-là.
Par ailleurs, quand il était Coordinateur Général des Affaires Présidentielles, il a travaillé sur les crédits carbones, un sujet majeur à l’avenir pour le Gabon, que l’on retrouve d’ailleurs souvent dans les discours du Président. Le principe : si vous captez plus de CO2 que vous n’en émettez, ce qui est le cas pour le Gabon, grâce à la forêt équatoriale, qui est un piège naturel de gaz carbonique, vous devez être rémunéré car la permission d’émettre du CO2 sur notre planète est limité pour éviter que l’on dépasse 1,5 degré Celsius d’augmentation de la température d’ici 2050. C’est une manière de valoriser le fait que l’on permette à la planète de respirer, de limiter le réchauffement climatique. Ce qui a énormément de valeur. »
Ainsi, la présence de Noureddin Bongo Valentin à cette excursion écossaise, n’était pas fortuite, mais plutôt objective en sa qualité d’acteur majeur des questions climatiques.
Pierre Brice OKANE OBAME
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