C’est lors d’une interview accorder à notre media, ce mardi 13 novembre au tribunal de première instance, que Me Mezui, avocat de l’ancien Directeur Général de Satram, a décrié les raisons « inconnues » ayant motivé l’arrestation de son client, Ait Ben Ali, le 31 octobre dernier, dans un état de santé fragile. Me Irénée Mezui Mba a indiqué que son client à fait l’objet d’une mise en liberté provisoire en début du mois d’octobre. Une mise en liberté consécutive à une énième demande qui avait été formulée depuis le 14 février 2018. Le Conseil s’étonne que deux semaines après cette libération, l’ex DG de Satram a été encore interpelé dans des conditions rocambolesques par les agents de la Direction Générale de Contre ingérence (B2). Une interpellation dont les raisons n’ont pas été mentionnées clairement : « Nous ignorons les raisons pour lesquelles mon client a été interpelé. Il a simplement été arrêté suite à l’appel des agents du B2, qui lui demandaient de venir récupérer ses effets personnels », explique Me Mezui Mba. Il affirme n’avoir pas eu accès jusqu’à ce jour à aucun dossier qui peut le renseigner sur les chefs d’accusation d’inculpation opposés à son client. L’avocat a saisi le procureur pour dénoncer la violation de droit de son client, a savoir notamment le droit à la préemption d’innocence. Ait Ben Ali est en garde à vue depuis le 31 octobre 2018. Il a été interpelé dans un état de santé a risque du à une « opération chirurgicale d’une extrême délicatesse.» Selon l’avocat, l’état de santé de son client exige des soins appropriés dans un cadre spécifique. TAPOYO]]>
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