Les agents contractuels licenciés par l’Agence Gabonaise de Presse pour des raisons économiques, ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis qu’ils ont perdu leurs emplois, ils ne sont toujours pas rentrés en possession de leurs droits légaux et cumulent déjà 7 mois d’arriérés de salaires, soit 240 millions de FCFA. Licenciés le 29 décembre 2017 pour des raisons économiques, les 49 agents déflatés de l’Agence Gabonaise de Presse (AGP) sont sans suite depuis leur licenciement. Jusqu’à ce jour, leurs droits légaux ne sont pas payé, et ces derniers cumulent 7 mois d’arriérés de salaires, soit environ 240 millions de FCFA. Que dit le ministère de tutelle face à ces cris de détresses qui sont lancés par ses chefs de familles ? L’Etat sera-t-il dans l’incapacité de payer 240 millions de FCFA à ces pauvres citoyens privés de leurs droits légaux ? Autant de questions qui méritent bien d’être posées lorsque l’égalité de chance est chantée dans toute la République. Des mouvements d’humeur, des sit-in se multiplient, mais aucune suite favorable n’intervient en faveur de ces pères et mères de familles. Leur situation devient plus inquiétante en cette période de la rentrée des classes. « Nous sommes des pères et mères de familles, nous voulons assurer la scolarité de nos enfant avec cet argent qui nous revient de droit. Nous arrêterons ces mouvements que lorsque nos droits seront payés, 240 millions seulement, l’Agence est incapable de nous payer », s’exclame un agent. Le 19 septembre dernier les agents en colère ont séquestré pendant quelques heures, Fidèl Bitéghé Minko administrateur provisoire de l’AGP. Ce dernier s’explique l’administrateur qui avait finalement été libéré : «J’ai adressé un courrier au ministre de la Communication le 8 juin 2018 et indique que le dossier a déjà été traité par le ministre de tutelle qui l’a transmis, à la Direction générale du Budget ». En attendant une suite favorable, les agents déflatés gardent espoir car le Gabon est un pays de droit. Marielle Ilambouandzi ]]>
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