La capitale gabonaise abrite depuis quelques heures, la 10e Réunion du Comité de Contrôle des Navires par l’Etat du Port dénommé « MOU d’Abuja », autrement dit mémorandum d’entente. Cette rencontre sous régionale ouverte par le Ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics, Justin Ndoundangoye, réunie des délégués d’une vingtaine de pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Conscients qu’environ 80% du flux des marchandises passent par la mer, par cette rencontre, les pays membres veulent unifier les règles et pratiques de contrôle des navires qui transitent par leurs ports. « La sécurité maritime paraît de ce fait comme un enjeu primordial qui doit susciter une réflexion profonde de la part des participants », a déclaré le Ministre à l’ouverture des travaux.
La Gabon, faut-il le souligner, a rejoint depuis 1 an, le petit cercle des États ayant créé un Registre international des navires ouverts aux bateaux immatriculés sous juridiction gabonaise, avec des perspectives économiques et de formations aux nouveaux métiers connexes d’immatriculation des navires. Par ailleurs, il met progressivement en place, un système fiable de signalisation maritime qui engage d’importants moyens de surveillance et de sécurité.
« Le financement du Secrétariat de l’organisation, l’examen critique des actions ainsi que l’évaluation des activités du contrôle des navires par l’Etat du port », sont autant de points inscrits aux différents ateliers jusqu’à ce vendredi. A cet effet, le ministre gabonais en charge des Transports, Justin Ndoundangoye a dit solliciter l’ingéniosité des participants pour formuler des recommandations pertinentes, devant faciliter les délibérations lors de la prochaine rencontre des Chefs d’États et de Gouvernements.
Rappelons que le Gabon a officiellement ouvert le 23 avril son pavillon à la libre immatriculation des navires de toutes nationalités sous juridiction gabonaise. Décidé par le gouvernement en 2011 dernier, ce projet qui s’inscrit dans la Stratégie maritime intégrée du Gabon (SMIG) favorise selon ses initiateurs, la diversification de l’économie maritime, à travers le développement des activités nouvelles.
D.J
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