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On se souvient encore qu’en mai 2016, la police congolaise avait violé l’immunité diplomatique de l’ambassadeur du Gabon en menant une perquisition dans sa suite dans un hôtel de la place où il avait élu résidence. Déjà à l’époque, Brazzaville suspectait le Gabon de servir de refuge à ses opposants Mokoko et Okombi.
Le procès Okombi vient de nouveau de compliquer les relations déjà tendues entre les deux régimes depuis le décès d’Omar Bongo. Poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat, Okombi Salissa est accusé d’avoir voulu orchestrer un coup d’état visant à renverser Denis Sassou Nguesso en 2016. Un coup de force organisé en complicité avec des hautes personnalités gabonaises, selon l’accusation. Ainsi, en application de l’article 245 du Code de Procédure Pénale, les avocats d’Andre Okombi Salissa ont demandé la comparution d’Ali Bongo, supposé complice, et de Monsieur Okieri Pamphile Mesmin, commandant des services de sécurité extérieures à la Présidence Gabon.
Il faut rappeler que le courant ne passait plus depuis un moment entre Franceville et Oyo. Il est à craindre comme à Yumbi en RDC que des troubles communautaires frontaliers n’éclatent entre le Congo et le Gabon à cause des visées hégémoniques du Président Denis Sassou Nguesso qui n’a jamais digéré que la présidence gabonaise ne soit plus sous son influence suite au décès de sa fille Edith Lucie et de son gendre le Président El Hadj Omar Bongo Odimba.
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Annonce choc, après les mercenaires imaginaires du procès du Général Jean Marie Michel Mokoko, le dossier de l’accusation contre le candidat à l’élection présidentielle du 20 mars 2016, André Okombi Salissa fait mention de plusieurs hautes personnalités gabonaises dont le président Ali Bongo Ondimba. Ces personnalités, selon le dossier, seraient complices de l’atteinte à la sûreté de l’Etat congolais.
Le procès qui s’est ouvert ce jeudi 17 janvier a été renvoyé au 31 janvier 2019 à la demande du parquet qui n’était pas prêt. Élément troublant dans le dossier d’accusation, il ressort dans les motifs, le nom du président gabonais cité comme témoin de cette affaire. En effet, selon plusieurs sources, Brazzaville accuse Libreville d’avoir soutenu financièrement l’opposant André Okombi Salissa. Une accusation qui va sans aucun doute soulever les émules entre les deux pays.
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