La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) a démantelé un réseau clandestin de tuyauterie qui a mis en évidence le détournement d’eau à grande échelle, une pratique qui a des conséquences directes sur les finances de l’entreprise.

Des branchements clandestins pour contourner l’attente:
Deux cas de vol d’eau dans la capitale gabonaise. Le premier incident s’est déroulé à la fin du mois de septembre 2025, dans la zone d’Okala. Le propriétaire d’une station de lavage de voitures avait mis en place un branchement illicite sur le réseau public de la SEEG. Il s’est justifié en expliquant qu’il ne parvenait pas à obtenir une connexion légale de l’entreprise, malgré le paiement d’un compteur et des démarches répétées. Face à cette situation, il a décidé de se brancher clandestinement pour alimenter son commerce.Un deuxième cas a été mis au jour dans le quartier de Lac Bleu. Il s’agissait du propriétaire d’un réseau de distribution illégal qui revendait l’eau détournée à de nombreux foyers. Cet individu avait également payé un compteur à la SEEG, mais face à l’attente prolongée, il avait créé son propre réseau pour s’approvisionner.
Les conséquences du vol d’eau:
La SEEG rappelle que ces pratiques illicites sont loin d’être sans conséquence. Elles entraînent des pertes financières significatives pour l’entreprise, en plus de perturber la qualité et la pression de l’eau dans le réseau de distribution. L’entreprise souligne que le vol d’eau est une infraction grave qui sera réprimée par la loi.Pour résoudre ces problèmes, les autorités et la SEEG ont annoncé le lancement d’un plan d’action pour démanteler d’autres réseaux illégaux. Le but est de garantir un service de qualité pour tous les abonnés.
La Rédaction


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