L’administration du Lycée Mikolongo a été contrainte de sortir de son silence pour faire une mise au point ferme et catégorique. Face à une rumeur persistante diffusée sur les réseaux sociaux, l’établissement scolaire a publié un communiqué de presse ce jeudi pour démentir toute implication dans de présumées transactions financières illégales concernant les kiosques situés dans son enceinte.
L’information, qualifiée par le lycée de « fausse et fallacieuse », accusait l’administration d’exiger des « sommes abusives » de la part de citoyens pour l’occupation des espaces commerciaux. Une allégation qui, selon la direction, a pour unique but de « ternir la réputation » de l’établissement et de son administration.
Une mise au point nécessaire:
Pour rétablir la vérité, le Lycée Mikolongo a apporté des clarifications essentielles. L’établissement a fermement précisé qu’il n’est en aucun cas le propriétaire de ces kiosques et, par conséquent, n’en tire aucun bénéfice financier. Cette déclaration vient contredire directement les allégations de perception de fonds.La réalité est tout autre. Le communiqué explique que depuis 2022, et avec l’autorisation officielle de la Direction Générale de l’Organisation Scolaire (DGOS), des opérateurs économiques privés ont été mandatés pour construire ces structures.
Ce sont ces mêmes opérateurs, propriétaires des aménagements, qui fixent les conditions de location en fonction de leurs investissements.Le lycée insiste sur le fait que toute négociation financière ou transaction relève d’un rapport direct entre ces entrepreneurs privés et les éventuels locataires, sans l’interférence ni le bénéfice de l’établissement scolaire.Le Lycée Mikolongo a exprimé son profond regret de voir de telles situations exploitées par certains pour nuire à l’image d’un établissement dont la vocation principale reste « l’éducation et la formation de la jeunesse gabonaise ».Dans son message, la direction invite le grand public à faire preuve de discernement face à des informations non vérifiées et à ne pas se laisser entraîner par la désinformation. Le lycée réaffirme sa disponibilité à continuer de travailler « en toute transparence pour le bien de nos élèves et de la communauté. »
La Rédaction
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