LIBREVILLE –
Un sentiment d’oubli s’installe à l’école publique de Batavea 1, située dans la capitale gabonaise. Derrière ses murs, l’établissement autrefois animé semble s’effriter, silencieusement, sous le poids de la désuétude.Les signes de dégradation sont omniprésents. Les herbes folles, autrefois contenues, ont désormais envahi la cour et les abords des bâtiments, créant un paysage de plus en plus sauvage.


À l’intérieur, les plafonds des salles de classe s’effondrent, révélant la vétusté des structures et exposant les élèves aux intempéries.Les conditions d’hygiène sont une autre source de préoccupation majeure. Les toilettes, devenues inopérantes, ne sont plus qu’un rappel d’un service qui n’existe plus, forçant élèves et enseignants à composer avec des conditions indignes.L’état des bâtiments et des portes, dégradés et usés par le temps, témoigne d’un manque d’entretien criant. Chaque fissure et chaque morceau de bois pourri raconte l’histoire d’un établissement qui n’a pas bénéficié de l’attention nécessaire pour assurer un environnement d’apprentissage sûr et digne.

credit photos Tik tok anguilet Kate
Cette situation soulève des questions sur l’avenir de l’éducation dans cette zone et sur le sort de ces enfants qui, chaque jour, doivent faire face à un environnement dégradé pour recevoir leur instruction. L’école publique de Batavea 1 est le reflet d’une promesse d’éducation qui s’estompe, un symbole poignant du défi urgent que représentent l’entretien et la rénovation des infrastructures scolaires à Libreville.
La Rédaction


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