Au Gabon, l’élevage se présente aujourd’hui comme un secteur d’avenir, capable de stimuler l’économie locale et de générer des milliers d’emplois. Les fermes de Ntoum et Ndendé, situées respectivement dans le sud-est et le centre du pays, sont un exemple parfait de l’essor de ce domaine en plein développement sous l’impulsion du CTRI, notamment du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. Ces fermes ne vont pas se contenter de nourrir la population gabonaise, mais elles sont également au cœur de la création d’opportunités professionnelles pour de nombreux gabonais.
L’élevage de volailles, de bovins, de porcs et de petits ruminants occupe une place importante dans les fermes de Ntoum et Ndendé. Ces activités agricoles et animales, soutenues par des investissements publics et privés, répondent à une forte demande en produits d’origine animale. « L’élevage permet à la fois de diversifier les sources de revenus pour les exploitants et de créer des emplois dans des domaines aussi variés que la production, la transformation, la distribution et la vente de produits animaux », explique le responsable d’une ferme de volailles à Ntoum.En effet, ces fermes ont permis l’émergence de nouvelles opportunités pour les jeunes, notamment dans les zones rurales où le chômage reste un défi majeur. De jeunes Gabonais, souvent issus de milieux agricoles, ont trouvé dans l’élevage un moyen d’accéder à l’indépendance financière tout en participant au développement économique de leur région.
La formation et l’encadrement sont essentiels pour garantir la réussite de ces projets. Plusieurs initiatives ont vu le jour, visant à renforcer les compétences des agriculteurs et éleveurs locaux.L’impact de ces fermes ne se limite pas à l’aspect économique. Elles contribuent également à la sécurité alimentaire du pays en réduisant la dépendance aux importations de produits animaux. Grâce aux investissements dans la production locale, les prix des produits d’élevage ont connu une baisse progressive, rendant ainsi ces produits plus accessibles à un plus large public.Le gouvernement, conscient de l’importance stratégique de ce secteur, continue de mettre en place des politiques favorisant l’extension et la modernisation de l’élevage au Gabon. Des subventions sont octroyées pour l’achat de matériel, des formations sont organisées pour les éleveurs, et des infrastructures de transformation et de conservation des produits ont été construites dans les fermes de Ntoum et Ndendé.La diversité des emplois créés par l’élevage dans ces fermes va au-delà des activités de production.
La gestion, le marketing, la distribution et même le secteur de la santé animale bénéficient tous du développement de l’élevage, offrant ainsi une multitude d’opportunités professionnelles. « L’élevage dans nos fermes représente bien plus qu’une activité agricole, c’est un véritable moteur économique pour toute la région », précise le responsable d’un projet d’élevage de porcs à Ndendé.Les fermes de Ntoum et Ndendé illustrent bien comment l’élevage peut être un secteur porteur, non seulement pour les exploitants, mais aussi pour l’ensemble de l’économie gabonaise. Alors que le pays cherche à renforcer son indépendance alimentaire et à réduire le chômage, ces fermes pourraient bien être la clé d’un avenir plus prospère pour les Gabonais.
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