Interrogé sur sa situation politique actuelle, Jean Ping, Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, devenu président gabonais des réseaux sociaux autoproclamé, s’en est allé sur les antennes de France 24, à tenir des propos qui laissent à croire que l’homme nagerait en pleine démence, ou comme on le dit vulgairement, »on l’a mis dans la bouteille ».
C’est par le biais d’une mise en scène digne d’un amateurisme notoire, que Jean Ping est apparu en pleine interview sur les antennes de France 24. Confus, complètement bouleversé dans ses propos incohérents, c’est un président de l’opposition gabonaise qui est apparu comme dépassé par les enjeux du moment, auxquels le Gabon aspire.
Selon la déclaration de l’ancien candidat malheureux, »avant 2023 Ali Bongo sera dégagé par tous les moyens ». Evoquant notamment à plusieurs reprises, l’éventualité d’une guerre civile, une prise de pouvoir par les armes. »Nous accéderons au pouvoir d’une manière ou d’une autre […] Oui je crois », a affirmé le président de l’opposition.
Finalement, l’on ne sait plus où donner de la tête avec Jean Ping. Pour exister politiquement à l’approche de l’élection présidentielle, l’homme multiplie les sorties. Mais il est tout de même étonnant de constater que celui qui s’autoproclame président de la République depuis six ans, reconnaisse aujourd’hui le pouvoir des institutions en place qu’il a toujours dit ne pas reconnaître.
Pourtant aidé par le journaliste pour maintenir une certaine cohérence avec lui-même et ses propos, Jean Ping s’est littéralement contredit, incapable d’argumenter et d’expliquer ses dits. La visibilité ne devrait pas donner lieu a une exposition ridicule dans les médias. Les gabonais vont-ils encore se laisser berner par les propos qui ne jouit plus d’aucune légitimité politique?
Herton-Sena OMOUNGOU
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