UFIGA : l’affaire Kévazingo à l’origine du chômage technique

La secrétaire générale de L’Union des forestiers du Gabon et Aménagiste (UFIGA), Françoise Van de Ven a lors de la conférence de presse tenue à Libreville, exprimait son mécontentement suite à l’atmosphère née de l’affaire kevazingo, qui serait aujourd’hui à l’origine de nombreux cas de chômages techniques, causant ainsi un véritable désastre national dans l’économie forestière du Gabon.

L’union des forestiers industriels du Gabon et Aménagiste (UFIGA) sort de leur silence et tape du point sur la table, pour montrer leur mécontentement suite à l’affaire du kevazingo qui selon ces derniers, met en dérive la filière bois, qui semble ce dégradé chaque jour un peu plus suite à l’ouverture d’une enquête judiciaire. 

Pour rappel, Le Kevazingogate a éclaté depuis février dernier, suite aux informations pertinentes d’Interpole et de la douane internationale, qui révélaient la disparition de près de 353 conteneurs du port d’Owendo. Un détournement confirmé quelques mois plus tard par Olivier Nzahou, le procureur de la République.

Une affaire qui malheureusement fait des victimes collatérales. «961 agents sur les 5194 employés sont aux chômages techniques. Les activités sont au ralenti, 760 agents sont menacés d’arrêt de travail. Nous avons perdu une crédibilité auprès de nos fidèles clients, qui sont aujourd’hui très mécontent vu que les délais de livraison sont largement dépassés » a martelé Françoise Van de Ven.

D’âpres la secrétaire générale de la délégation de l’union des forestiers industriel du Gabon et Aménagistes, à ce jour certains opérateurs économique aurait perdu un mois et demi de trésorerie, et l’Etat n’aurait pas pu collecter les droits et taxe sur les transformations et exportation des bois.

Soutenant toute démarche afin de délimiter l’exploitation illégale du bois au Gabon, l’UFIGA demande à ce que l’Etat et l’administration puisse néanmoins rétablir, la possibilité d’évacuer les bois qui ne font pas partie des espèces protéger. Et souhait que la lumière sur cette affaire, soit faite dans les plus brefs délais.

Nancy (Stagiaire)