La ville de Tchibanga a récemment été le théâtre de scènes alarmantes, illustrant les dangers potentiels des coupures d’électricité récurrentes et prolongées. Après trois jours sans courant, le retour de l’électricité a failli virer au drame pour une famille, tandis qu’une autre habitante a frôlé la catastrophe à cause de l’obscurité. Ces incidents ravivent la colère des riverains face à une situation qui semble s’aggraver, pointant du doigt des décisions « irrationnelles » au sein de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG).
Un court-circuit et un acte de bravoure pour éviter l’incendie:
Dans la nuit du 16 au 17 juillet, le quartier « derrière le conseil départemental » (Ibanga) a connu des moments de panique. Après une longue attente, le courant est revenu, mais cette reprise a provoqué un court-circuit au niveau du moteur d’un congélateur dans une habitation. En quelques instants, un incendie s’est déclaré, menaçant la famille endormie.Face à la situation critique, les enfants ont dû sortir en urgence par la fenêtre pour échapper aux flammes et à la fumée. Dans un acte de courage et d’instinct de survie, le plus âgé des garçons n’a pas hésité à grimper sur le congélateur en feu pour atteindre et débrancher la prise, évitant ainsi que le sinistre ne se propage davantage et ne cause des conséquences bien plus tragiques. Une intervention héroïque qui a permis de circonscrire l’incendie avant l’arrivée des secours.
Une rencontre terrifiante dans l’obscurité:
À quelques encablures de là, une autre habitante de Tchibanga a vécu une expérience glaçante. En raison de l’obscurité totale causée par la coupure d’électricité, elle a échappé de justesse à la morsure d’un serpent. Le reptile, qu’elle n’a pas pu voir, était « quasiment à hauteur de son épaule », laissant imaginer le danger qu’elle a couru. Cet incident souligne les risques imprévus et souvent sous-estimés que les coupures de courant peuvent engendrer dans le quotidien des populations.Ces événements tragiques de justesse ont ravivé l’exaspération des riverains. Selon plusieurs d’entre eux, des coupures d’électricité intempestives et inexplicables sont devenues la norme dans certains quartiers de Tchibanga.
Des accusations graves sont portées, suggérant que certains cadres de la SEEG donneraient des « ordres irrationnels » pour couper le courant dans ces zones spécifiques. Cette pratique présumée, si elle s’avérait exacte, serait non seulement inacceptable mais aussi dangereuse pour la sécurité des citoyens.La population de Tchibanga appelle à une prise de conscience urgente de la part des autorités et de la direction de la SEEG pour résoudre durablement ces problèmes d’approvisionnement. Au-delà du simple désagrément, la sécurité et la vie des habitants sont désormais en jeu.
La Rédaction
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