Le débat sur l’instauration d’une Taxe Tarifaire d’Habitation (TFH) au Gabon est entré dans une phase cruciale. Les regards sont désormais tournés vers la maison du peuple, siège du Parlement, où les députés seront prochainement appelés à se prononcer sur l’adoption ou le rejet de cette nouvelle imposition.L’idée d’une TFH, visant à diversifier les recettes de l’État et à renforcer l’autonomie financière des collectivités locales, suscite des réactions contrastées au sein de la société gabonaise.
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Partisans : Ils mettent en avant la nécessité de moderniser le système fiscal, d’assurer une meilleure répartition des charges et de doter les mairies de ressources stables pour financer les services publics de proximité (voirie, assainissement, éclairage public).​Détracteurs : Ils expriment des craintes quant à son impact sur le pouvoir d’achat des ménages, déjà éprouvé par un contexte économique difficile. Des interrogations persistent également sur l’équité de son application et l’efficacité des mécanismes de collecte.​Le gouvernement, après avoir élaboré le projet, a formellement invité les parlementaires à se saisir du dossier. Il ne s’agit plus d’une simple discussion technique, mais d’une décision politique majeure qui engagera l’avenir financier du pays et le quotidien de ses citoyens.​« Il est essentiel que nos élus nationaux, représentants du peuple, mesurent l’enjeu de cette réforme.
Leur vote doit être le fruit d’une analyse approfondie des besoins de l’État et de la capacité contributive de nos concitoyens, » a souligné un observateur politique.​Le vote du Parlement sera donc déterminant. Il dictera si cette nouvelle imposition verra le jour et, le cas échéant, sous quelles conditions. Le Gabon attend de ses parlementaires un arbitrage lucide et responsable face à ce défi de la fiscalité locale et de la bonne gouvernance.​L’attente est désormais celle d’une session parlementaire qui s’annonce houleuse, mais essentielle pour l’avenir des finances publiques gabonaises.


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