Le Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) propose au gouvernement gabonais de décréter l’année blanche. Le 15 septembre 2020 à Libreville, le syndicat a annoncé publiquement qu’il préfère l’année blanche à une reprise des activités pédagogiques dans un contexte d’incertitude sanitaire.
Pour le Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec), les conditions ne sont pas réunies pour la reprise des activités pédagogiques le 24 septembre 2020. Par conséquent, il estime que le gouvernement gabonais devrait décréter une année blanche au lieu de faire dans le « bricolage et le colmatage », dit-il.
D’après les enseignants chercheurs du Gabon, toutes les conditions ne sont pas réunies pour que les étudiants repartent en salles étant donné la menace pesante de la Covid-19 sur le territoire national. La reprise des cours dans les universités, instituts et grandes écoles, le 24 septembre prochain est en train à certaines difficultés.
En effet, le couvre-feu en vigueur est incompatible avec la reprise des activités pédagogiques et de recherches, car les vont au-delà de 20h notamment dans la formation continue. Le président du Snec, Mathurin Ovono Ebe a estimé qu’il ne peut y avoir une reprise de cours «non seulement parce que l’arrêté interdisant les regroupements de plus de 10 personnes est toujours en vigueur, mais aussi parce que la présence des enseignants-chercheurs dans les salles de classe et amphithéâtres est conditionnée par le paiement intégral de toutes les vacations dues, sans oublier la régularisation de toutes les situations administratives, le paiement des rappels et l’arrimage complet de la pension de retraite au nouveau système de rémunération».
Toutes ces difficultés non réglées pour l’heure, font que le Snec n’a eu d’autre alternative que de proposer une année blanche pour permettre au gouvernement de mettre en place tout le dispositif nécessaire à une bonne activité pédagogique. Une pause qui selon le syndicat serait mis à profit pour désengorger l’UOB ainsi que pour la multiplication des infrastructures dédiées à l’enseignement supérieur.
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