Serge Ntoutoume Ondo, mis récemment aux arrêts, Fils de tradi-praticien, pense qu’il était sous l’effet d’un esprit malfaisant qui le poussait à coucher avec sa propre fille pendant près de dix-huit ans. Une basse besogne qui aurait débuté à l’âge de 12 ans, quand le père a dépucelé sa propre fille et s’est mis à entretenir des rapports sexuels avec cette dernière en la droguant et en la saoulant pour assouvir sa libido.
»C’était depuis l’âge de douze ans, jusqu’à ce que ma mère découvre que mon père me violait. On m’avait demandé de ne pas parler, sans compter les menaces que lui-même il me disait. j’ai donc préféré partir de la maison et laisser tomber l’histoire », Marthe, la victime.
Marthe, victime supposée
La grand-mère de Marthe, Dame Tamare, qui aurait affirmé protégé son unique fils héritier, a fini par porter plainte, après près de dix ans de silence, »Non. Je ne voulais pas qu’il fasse la prison. Mais je ne pouvais plus mentir, je demande pardon », a-t-elle indiqué.
La mère ,Kadidjatou, burkinabè d’origine, qui savait déjà l’histoire depuis près de dix ans également, dit avoir été dans l’indécision et le choc, »je devais faire comment ? Moi même je suis déjà choquée. J’avais expliqué à ma belle mère. Elle m’avait dit de ne pas exposer l’enfant. Moi même étant dans une situation préoccupante à cause de mes papiers. Je suis même troublée jusqu’à ce jour ».
serge, présumé violeur
Une histoire d’envoûtement se cacherait derrière les pulsions sexuelles répétitives de Serge Ntoutoume Ondo envers sa propre fille. Il serait revenu à lui-même à la suite d’une délivrance il Y’a quelques jours par un homme de Dieu. » C’était une initiation, je n’ai jamais menacé un jour pour avoir des rapports abusifs. Parfois elle m’appelait aussi. Je ne sais pas si on peut dire qu’elle était amoureuse de moi. Mais parfois elle avait envie de son père (moi). Mais ça c’est pas l’amour. Sinon on devait pas se retrouver ici ». Trois semaines donc après leur dernière partie de sexe, le père et la fille disent chacun avoir été victime de l’un et de l’autre.
Herton-Sena OMOUNGOU
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