Depuis son accession à la tête du Gabon,Brice Oligui Nguema orchestre une véritable révolution silencieuse au Gabon, axée sur la réappropriation de la souveraineté économique et le renforcement de la fierté nationale. Loin des effets d’annonce fracassants, cette nouvelle ère se caractérise par des mesures concrètes visant à remodeler le paysage économique du pays au profit des Gabonais.
La fin de l’anarchie des capitaux et la maîtrise des Ressources:
L’une des premières actions marquantes du nouveau régime a été de s’attaquer de front à ce que beaucoup percevaient comme une « anarchie des capitaux ». Des mesures rigoureuses ont été mises en place pour assurer un contrôle plus strict des flux financiers et garantir que les richesses du pays profitent avant tout à sa population. Cela passe par une meilleure traçabilité des investissements, une lutte accrue contre l’évasion fiscale et la corruption, et une réévaluation des contrats existants jugés déséquilibrés.Parallèlement, le Gabon s’engage dans une stratégie de réappropriation de ses ressources naturelles. Qu’il s’agisse du pétrole, du manganèse, du bois ou de l’agriculture, l’objectif est de maximiser la valeur ajoutée sur le territoire national, plutôt que d’exporter des matières premières brutes. Cela implique des politiques incitatives pour la transformation locale, le développement d’industries gabonaises et la formation de la main-d’œuvre nationale.
Investir dans l’humain et structurer l’économie:
Au-delà des ajustements macro-économiques, la vision d’Oligui Nguema met un accent particulier sur l’investissement dans le capital humain. Des efforts significatifs sont déployés pour améliorer l’accès à l’éducation de qualité et à la formation professionnelle, afin de doter les Gabonais des compétences nécessaires pour participer activement à la construction d’une économie diversifiée et résiliente. La promotion de l’entrepreneuriat local est également une priorité, avec la mise en place de dispositifs de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et de facilitations administratives.La restructuration des filières économiques est également en marche. Plutôt que de dépendre excessivement d’un seul secteur, le gouvernement s’attache à diversifier les sources de revenus, notamment par le développement du tourisme, de l’agro-industrie et des services. Cette approche vise à créer une économie plus robuste, moins vulnérable aux fluctuations des cours mondiaux des matières premières.
Retrouver Fierté et Indépendance:
Cette révolution économique s’accompagne d’un regain palpable de fierté nationale. En reprenant le contrôle de son destin économique, le Gabon envoie un signal fort : celui d’une nation déterminée à tracer sa propre voie, en dehors des influences extérieures excessives. Cette autonomie retrouvée est un pilier essentiel pour le développement durable et inclusif du pays.La « révolution silencieuse » menée par Oligui Nguema est en train de jeter les bases d’un Gabon plus souverain, plus prospère et plus juste, où les richesses du pays bénéficient à tous ses citoyens. C’est un pari audacieux, mais dont les premiers résultats semblent déjà promettre un avenir plus radieux pour la nation gabonaise.
La Rédaction
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