La Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) a mis au jour et démantelé un réseau de distribution illégale d’électricité à Ntoum, dans l’Estuaire. Un citoyen de nationalité togolaise a été pris en flagrant délit, alimentant une vingtaine de ménages à l’aide d’un branchement anarchique, mettant en lumière un problème récurrent qui coûte cher à l’opérateur et menace la sécurité des populations.
L’individu interpellé, actuellement en garde à vue à la gendarmerie de Ntoum, a avoué les faits et exprimé ses regrets, notamment pour l’impact sur sa famille. Il a expliqué que ses voisins, qui n’avaient pas d’accès au courant, le sollicitaient régulièrement, et qu’il leur fournissait l’électricité en échange d’un « forfait » mensuel allant de 5 000 à 15 000 francs CFA. Il a précisé qu’il pensait leur rendre service, mais qu’il n’avait pas reversé d’argent à la SEEG.Ce cas n’est pas isolé. La SEEG a indiqué avoir démantelé plusieurs réseaux similaires au cours des derniers mois. Ces pratiques de branchements illégaux ne se limitent pas à une simple fraude financière.
Elles posent un risque majeur pour la sécurité publique, augmentant les dangers d’incendie et d’électrocution pour les foyers concernés.Face à cette recrudescence, la SEEG a réaffirmé son appel à une plus grande vigilance et à la responsabilisation des usagers. L’opérateur encourage la population à dénoncer ces réseaux clandestins pour la protection de tous, tout en soulignant l’importance de souscrire à des abonnements légaux pour éviter les risques et garantir la pérennité du service public.
La Rédaction
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