La Commission supérieure des jeux de hasard a tenu une réunion cruciale ce vendredi 19 septembre 2025 à Libreville, ordonnant aux opérateurs du secteur de se conformer à la réglementation d’ici le 1er octobre, sous peine de sanctions sévères. Cette action s’inscrit dans un effort de transparence et de régulation, perçu par les autorités comme un enjeu de souveraineté économique nationale.
Selon la tutelle, l’objectif de la commission est de vérifier la mise en Å“uvre de sa résolution et de garantir le respect des règles établies. La pression s’intensifie pour les entreprises de jeux et de paiements en ligne. « Au-delà de ces actions de jeu, c’est la souveraineté de notre pays », a déclaré un représentant de la tutelle. « Le chef de l’État parle de reconquête. Le secteur du jeu, c’est aussi la souveraineté. »Cependant, malgré les déclarations officielles, la situation reste complexe. Des « zones d’ombre » persistent, et certains opérateurs sont soupçonnés de contourner les règles via des montages financiers opaques. Ces pratiques, dignes de « cols blancs », échappent au contrôle des autorités et menacent la stabilité du secteur.
Le délai accordé est court : 11 jours pour se mettre en règle. L’autorité de régulation a prévenu que ceux qui ne se conformeraient pas à la loi d’ici le 1er octobre s’exposeraient à des sanctions. Le message est clair : le temps du laxisme est révolu. Reste à savoir si les opérateurs retardataires choisiront de se conformer ou de s’enfoncer davantage dans l’illégalité, faisant face à une tutelle déterminée à reprendre le contrôle total de ce marché stratégique.
La Rédaction


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