Au moment où les gabonais ont repris avec la valorisation et la promotion de l’unité nationale et l’inclusion au sein de l’ensemble de l’appareil étatique, les nominations à la primature de la Transition issues du Conseil des Ministres du 19 Octobre dernier font couler beaucoup d’encre et de salive.
En effet, tandis que l’on avait mis un accent à dénoncer les nominations au sein des régies financières, voilà que le Premier Ministre Raymond Ndong Sima remet une couche sur la question » d’un certain repli identitaire » au sein de son cabinet.En effet, pourtant grand promoteur de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, des valeurs fondamentales prônées par le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui, le Chef du gouvernement aurait semble-t-il décidé de »trahir » cette unité ethnique et sociale qui cadre parfaitement avec les valeurs léguées par nos ancêtres et les pères fondateurs de la République.
Sur près de 20 chargés de mission qu’il a fait nommé au sein de son cabinet, Raymond Ndong Sima s’est assuré d’avoir pas moins de 18 compatriotes issus de son groupe linguistique qui est le « Fang ». »Où est l’inclusion ? Est-ce le repli identitaire auquel on assiste désormais au Gabon ? Non seulement il nomme une vingtaine de chargés de mission pour je ne sais quelles missions à mener, pour quels résultats alors qu’on parle de réduire le train de vie de l’État. Le Premier Ministre Raymond Ndong Sima a également choisi de nommer en majorité écrasante que les »fangs », a commenté un riverain.
Une situation qui pointe une fois de plus le doigt à des pratiques que les gabonais ont longtemps dénoncé en plus de désormais avoir un effectif pléthorique au sein de la Primature tandis que le pays endetté de 7500 milliards de FCFA souhaite faire des économies. C’est dire que le pays n’est pas sorti de l’auberge.
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