Le typique plat national très prisé par les Gabonais et les gabonaises, l’ancêtre des mets de la gastronomie nationale, le très célèbre » boîte sardines à l’oseille » risque de devenir dans les jours à venir, un plat de luxe pour les nombreuses familles lambdas de notre pays.
En effet, depuis quelques jours, le prix de la boîte sardines a connu une augmentation d’au moins 70% sur les étalages des épiceries et des boutiques, soit 150 francs CFA d’augmentation, passant de 350 à 500 francs CFA. La Direction Générale de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) semble être totalement dépassée par la flambée des prix des denrées alimentaires.
Les agents contrôleurs de la DGCC sont devenues quasiment invisibles sur le terrain, ceux de la mairie n’ont que l’argent du carburant ou du jus sur le bout des lèvres. Malheureusement, pendant que les autorités semblent passives, la flambée des prix est active et se fait ressentir un peu plus chaque jour. L’augmentation du prix de ciment en est un autre exemple.
L’État est il dépassé par la situation ? Si les travailleurs éprouvent plus que jamais des difficultés pour se nourrir, pour construire, pour se vêtir, que dire des chômeurs et des familles défavorisées ?
Herton-Sena OMOUNGOU
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