La tension monte dans le paysage politique gabonais suite aux récentes déclarations de Pierre Mintsa, qui s’est exprimé avec force contre les acteurs demandant l’annulation des élections. Selon le ministre, ces démarches ne seraient en réalité que du « chantage politique ».Dans une déclaration ferme, Pierre Mintsa président de la Machette syndicale a accusé les demandeurs d’annulation d’agir par pur intérêt personnel, affirmant qu’ils ont simplement « perdu » les élections.
Il a insisté sur le fait que leurs actions ne servent pas l’intérêt supérieur de la nation.« Certains hommes politiques qui demandent l’annulation des élections ne font en réalité que du chantage politique », a déclaré Pierre Mintsa. « Ils agissent uniquement dans leur intérêt parce qu’ils ont perdu. Ce n’est pas pour l’intérêt du peuple. »Le syndicaliste a également soulevé la question des coûts déjà engagés pour le processus électoral. Il a révélé qu’une dépense colossale de 32 milliards de francs CFA a déjà été allouée à ces élections, une somme qu’il juge significative dans un contexte où « le Gabon a besoin d’être construit ».
Pour lui, annuler le scrutin reviendrait à gaspiller des ressources précieuses qui pourraient être allouées au développement national.Pierre Mintsa a lancé un appel direct au chef de l’État : « Je demande au Président de ne pas céder aux chantages de certains. »Ces propos soulignent la fracture grandissante entre le camp gouvernemental, qui semble déterminé à maintenir le processus électoral, et une partie de l’opposition dont les revendications d’annulation sont désormais qualifiées de manÅ“uvres opportunistes. Le débat sur la légitimité et la validité du scrutin est loin d’être clos, mais les récents développements indiquent une posture de fermeté de la part des autorités.
La Rédaction


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