Dans une démarche stratégique visant à intensifier son implication dans le secteur aval des hydrocarbures, la Gabon Oil Company (GOC) a révélé avoir accru sa participation dans le capital de Pizzolub pour atteindre environ 70 %, devenant ainsi le principal actionnaire de cette société spécialisée dans la production de lubrifiants.Cette augmentation de capital représente une nouvelle phase dans l’ambition de l’État gabonais de reprendre la main sur les actifs essentiels du secteur pétrolier national.
Pizzolub, entreprise historique du raffinage et de la distribution de lubrifiants, est désormais sur le point de devenir un élément central de la stratégie industrielle de GOC, centrée sur une intégration verticale de ses activités, allant de l’exploration à la distribution.D’après des sources proches du dossier, cette prise de contrôle pourra « stimuler la production locale de lubrifiants, générer des emplois et renforcer la souveraineté énergétique du Gabon ». La GOC prévoit également de moderniser les infrastructures de Pizzolub et d’élargir sa gamme de produits, dans un contexte de diversification de l’économie nationale. L’objectif est d’éliminer progressivement tous les investisseurs qui ne participent plus activement à cette société, de la rendre rentable et viable, et d’effacer les problèmes de paiement des salaires du personnel en fin de mois.
Plus important encore, Pizzolub doit apporter une valeur ajoutée au développement du pays et de la ville de Port-Gentil. Elle fera désormais partie intégrante des entreprises du Groupe GOC.Cette évolution de l’actionnariat s’inscrit dans un mouvement plus large de reprise en main des ressources naturelles par l’État, amorcé ces dernières années par plusieurs nationalisations partielles dans les secteurs miniers et énergétiques.
La Rédaction
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