Ce lundi 2 octobre 2023 le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a accordé une interview à notre confrère de RFI. Occasion pour le membre du gouvernement de dresser un état des lieux de la situation des prisonniers au Gabon. Les trois mois de grève des magistrats et des greffiers, la lenteur de l’administration judiciaire, seraient en grande partie responsable de engorgement des prisons.
«Actuellement, nous avons plus de 5 000 prisonniers, alors que la capacité est bien moindre que ce nombre» a indiqué le ministre de la Justice. Des prisonniers dont deux tiers ne seraient encore pas jugés et d’autres juste en attente de leurs jugements depuis des années déjà , soit «Plus de 1 700 condamnés et un peu plus de 3 000 prévenus», avait indiqué l’association SOS Prisonniers Gabon (SPG).
«J’ai mis en place une commission pour réformer le système judiciaire. Ces réformes doivent appeler à plus d’indépendance, mais surtout à plus de respect du droit des citoyens. Parce que le principe, c’est la liberté. L’exception, c’est la privation de liberté», a précisé Paul-Marie Gondjout. Ou est donc la place accordée à la société civile dans cette commission ?
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