À la suite de l’annonce de la dissolution par décret présidentiel du ministère des Travaux publics, des infrastructures et de l’équipement , le lundi 12 Septembre dernier, l’incompréhension s’est emparée de nombreux gabonais qui ne comprenaient pas forcément l’importance voire l’utilité d’une telle décision.
Ce vendredi 17 Septembre, le porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, au cours de sa conférence de presse, a tenu à éclairer la lanterne de tous en rappelant qu’il s’agissait de répondre aux récriminations faites par le Président de la République lui-même et les populations en ce qui concerne la lenteur observée dans l’avancée des travaux publics d’infrastructures sur toute l’étendue du territoire national. »Sur la base d’un décret présidentiel, le ministère des Travaux Publics a été dissout et son périmètre rattaché au Premier ministre. Sans être trop technique ni vouloir rentrer dans les détails, ce qu’il faut retenir, c’est le fait que le Chef de l’Etat a pour seul souci d’atteindre ses objectifs’‘, a précisé Jessye Ella Ekogha.
Les » récriminations » faites par le Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA et les populations sur la lenteur enregistrée dans l’exécution des travaux en cours sont donc des motifs légitimes pour valider cette décision de dissoudre le ministère des TP et le mettre sous tutelle de la Primature.’‘Ce sont aux moyens de s’adapter en conséquence et non l’inverse. Le Chef de l’Etat a validé la construction et la rénovation d’un certain nombre d’infrastructures routières, dont la Transgabonaise, dans des délais clairement impartis. Il adapte la forme, les moyens à cet objectif’‘, a conclu le Porte-parole de la Présidence de la République à ce sujet.
Herton-Séna OMOUNGOU
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