L’antenne provinciale du Woleu-Ntem de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a conjugué ses efforts à ceux du parquet d’Oyem pour une action conjointe de terrain. Cette initiative visait à contrôler le respect des normes sanitaires et des prix des denrées alimentaires. Les constats sont amers, révélant la vente de produits avariés et des fraudes persistantes au respect de la mercuriale des prix.

Selon les inspecteurs de la mission de contrôle déployée sur le terrain, plusieurs infractions graves ont été relevées dans plusieurs structures commerciales exerçant dans la vente d’alimentation. Il a été fait état de la commercialisation de produits alimentaires périmés ou sans indication claire de date d’emballage et d’expiration, posant un risque sanitaire majeur pour les populations.Parallèlement, la DGCCRF dénonce des pratiques de surtarification flagrantes. Des exemples concrets cités dans le communiqué incluent le kilo de poulet vendu à 1500, voire 1800 francs CFA, des prix largement supérieurs à ceux fixés par la mercuriale gouvernementale.

Ces pratiques abusives pénalisent directement le pouvoir d’achat des ménages, déjà mis à mal par le contexte économique actuel.L’ampleur et la gravité des infractions constatées ont nécessité l’implication du Parquet d’Oyem. Sa présence sur le terrain aux côtés des agents de la DGCCRF souligne la détermination des autorités à lutter contre ces fléaux. Cette collaboration inter-institutionnelle renforce la portée des contrôles et laisse présager des suites judiciaires pour les contrevenants.Malgré l’amertume des constats, la DGCCRF qualifie cette opération de « réussie ». Ce succès s’explique par la capacité des agents à identifier et à documenter de manière précise les infractions, et par la mobilisation des moyens nécessaires pour y faire face. L’opération a permis de retirer du marché des produits impropres à la consommation et de dénoncer les pratiques tarifaires illégales.
La Rédaction
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