Proche collaborateur du Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA, le Président Fondateur du mouvement WABOUNA, initiateur du concept Défi Citoyen qui lui permet d’être au fait des préoccupations de la population gabonaise, s’est récemment fondu d’un post sur son compte Facebook mettant en lumière la flambée des prix observée ces dernières semaines dans notre pays. L’occasion pour lui, d’interpeller le gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda sur l’urgence d’apporter des solutions à ce phénomène sociétal qui n’a que trop duré.
Quid de la responsabilité du gouvernement ?
Selon ce proche collaborateur du Chef de l’État, dont les propos sont très pointus concernant l’amélioration des conditions de vie des gabonais, la responsabilité des ministères du Commerce, celui de l’Économie, de la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), est pointée du doigt par les populations.
»La régularisation des prix des denrées alimentaires devient une préoccupation majeure dans notre pays. Les ministères de l’Économie, du Commerce; la DGCC, et toutes les autres institutions et administrations impliquées dans la lutte contre la vie chère dans notre pays, sont-ils insensibles aux complaintes qu’expriment actuellement la population gabonaise? », a t-il indiqué d’emblée.
À qui incombe la mise en place des tarifs des produits alimentaires au Gabon finalement ?
Face à l’augmentation des prix de certains produits qui, selon les humeurs des uns et des autres, changent tous les jours, NZE SOUALA Hercule et l’ensemble des gabonais s’interrogent.
»Je m’interroge alors à ce niveau, sur les responsabilités conjuguées du Ministère de l’économie, du Commerce et de la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation. Concernant l’import-export, qui fixe les prix ? Concernant les prix des produits sur le territoire national, qui fixe les prix ? Comment expliquer la porosité du système d’application des tarifs des produits alimentaires dans notre pays? ».
Des prix qui changent tous les jours
»Le prix de la baguette de pain ordinaire est revenu à son prix normal (125f) certes, mais je constate que les boulangers nous vendent désormais deux petites baguettes de pain à 150 francs. Comme par coïncidence, cela revient au prix qu’ils avaient commencé à appliquer concernant la baguette de pain ordinaire.
Ce matin, j’ai été sidéré, une fois de plus, de constater à l’achat des »coupé-coupés », que le paquet de 500 francs a augmenté, il est désormais passé à 700 francs CFA. C’est en allant justement à mon bureau, que pris par l’envie de manger un bon paquet de »coupé-coupés », j’ai constaté cette nouvelle augmentation d’un produit très prisé par la population gabonaise. Les commerçants m’ont indiqué qu’il y’a une augmentation sur le marché, du prix du kilo de la viande de bœuf, par qui? », souligne ce proche collaborateur du Président de la République.
Il semble désormais que dans notre pays, il faudrait assurément tout humaniser afin que les personnes démunies aient, elles aussi une vie digne. D’où l’appel lancé au gouvernement par l’entrepreneur. »Un retour à une vie »normale » pour la population gabonaise, est possible! Et cela doit être une priorité absolue pour le gouvernement gabonais. Agissons ensemble et à tous les niveaux », conclut-il.
Herton-Sena OMOUNGOU
Commentaires