La grogne monte chez les habitants de plusieurs quartiers de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié. Les populations locales réclament avec insistance le bitumage des routes reliant Moukoundza-Makanda, Motoboko, Mangui et le pont de Doufoura jusqu’à Val Marie, dénonçant un état de délabrement avancé qui affecte gravement leur quotidien.
Ces axes routiers, pourtant essentiels pour la mobilité des habitants, l’accès aux soins, à l’éducation et à l’écoulement des produits agricoles, sont devenus presque impraticables, surtout en saison des pluies. Les ornières, la boue et les nids-de-poule rendent les déplacements pénibles et dangereux.« Nous sommes fatigués de marcher dans la boue. Nos enfants arrivent sales à l’école, et parfois les voitures refusent même de venir jusqu’ici », s’indigne un habitant de Mangui. D’autres évoquent les risques pour les femmes enceintes, les malades et les commerçants dont l’activité est lourdement impactée.
Les populations appellent les autorités locales et le Président Oligui Nguema à agir rapidement. Elles demandent des engagements concrets et des travaux de bitumage dans les plus brefs délais, craignant que leurs doléances soient, une fois de plus, ignorées après les périodes électorales.En attendant, les communautés de ces zones continuent de se mobiliser, espérant que leurs cris d’alerte seront enfin entendus.
La Rédaction
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