Le vendredi 6 juin 2025, le Ministre de l’Environnement, Mays MOUISSI, la Ministre de la Mer, Laurence NDONG, et le Délégué Spécial de la commune de Libreville, Adrien NGUEMA MBA, se sont rendus sur le terrain dans le quartier de Mindoubé. Ils ont pu remarquer l’installation d’une scierie en plein air sur un site qui abritait autrefois la mangrove. Cette occupation désorganisée, ajoutée à la présence de logements illégaux, a provoqué la destruction massive de cet écosystème vital.
De plus, l’occupation incontrôlée du site a gravement perturbé le flux naturel des eaux, entraînant des inondations régulières qui menacent la sécurité et la qualité de vie des habitants environnants. Depuis plusieurs années, la mangrove de Mindoubé subit une pression grandissante des populations avoisinantes. L’abattage des palétuviers pour le bois de chauffage, les remblais illégaux pour la construction de maisons et les activités de pêche non encadrées contribuent à une déforestation rapide et à une diminution de la biodiversité.Pour y remédier, il est prévu de créer un groupe de coordination réunissant les représentants municipaux, les leaders des quartiers, les responsables d’associations locales et des spécialistes environnementaux.
Parmi les mesures envisagées, on compte le recensement des zones les plus détériorées, la mise en place d’un programme de reboisement communautaire et la sensibilisation des habitants.La situation demeure préoccupante, mais cette mobilisation inédite pourrait être un moment décisif pour la protection de la mangrove de Mindoubé.
La Rédaction
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