Pour cette étape du mardi 26 septembre, c’est la mairie du 4ème arrondissement qui a reçu le Délégué Spécial, chargé de gestion de la commune de Libreville.Le Maire Axel Jesson AYENOUE a d’entrée de jeu souhaité la bienvenue au Premier magistrat de la ville, ensuite il a présenté cette mairie, en mettant l’accent sur son pendant social et sur l’importance qui y est accordée aux liens sociaux développés avec l’ensemble des agents municipaux et les populations ; ce qui l’a enfin emmené à évoquer les difficultés auxquelles ces derniers font face quotidiennement.
Il n’a d’ailleurs pas manqué de revenir sur le « malaise » occasionné (selon lui) par la décision interdisant aux maires de célébrer des mariages en dehors des limites de leurs arrondissements respectifs. Une situation qui pour lui constitue une sorte de « boîte de Pandore » contenant plusieurs incohérences qu’il serait intéressant de traiter au cas par cas.Il a également mis en exergue un point important, celui de la nécessité de former les officiers et agents d’état civil dont la façon de travailler nécessite un renforcement de capacités pour s’arrimer aux normes des collectivités locales modernes.La liste des difficultés rencontrées étant énoncée, la parole a été remise au Délégué Spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville.
À cet effet, le Général Jude Ibrahim RAPONTCHOMBO a d’abord remercié le maire du 4 ème arrondissement, ses adjoints et leurs collaborateurs pour l’accueil et la convivialité.Il a ensuite insisté sur le but de sa visite à savoir, véhiculer le message du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI) : l’unité autour d’un idéal, celui du changement de mentalité et de comportement.Dans cette lancée, il a de façon explicite, sensibilisé l’assistance en lui expliquant le bien fondé de sa démarche et en précisant que ce ne sont pas les autres qui viendront changer et développer notre pays à notre place, mais c’est à nous même d’y travailler. »Ce travail passe par les petites choses,les petits gestes de tous les jours […] essayons de faire en sorte que nos qualités pèsent plus que nos défauts » a-t-il dit simplement.Quant aux problèmes posés par le Maire, il a assuré qu’ils feront nécessairement l’objet d’une réflexion collégiale et profonde dans les prochains jours.
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