Dans le quartier de Bambouchine, en périphérie de Libreville, la population manifeste de plus en plus vivement sa désapprobation face aux délais successifs dans l’achèvement d’une route asphaltée promise depuis plusieurs mois. Ce projet, censé désenclaver la région et optimiser la mobilité des résidents, semble progresser à un rythme très lent. Les habitants ont ainsi profité de la venue du Ministre des Travaux Publics dans leur localité pour communiquer leur frustration.
Lancée avec enthousiasme par les autorités au début de l’année 2024, la construction de cette route devait être complétée à la fin de l’année précédente. Cependant, à ce jour, seuls quelques segments ont été entamés, et les conditions de circulation demeurent précaires, particulièrement durant la saison des pluies. « Lorsqu’il pleut, c’est un véritable supplice pour nous. Les taxis refusent de venir, les enfants vont à l’école les pieds dans la boue », déclare Marie, résidente du quartier depuis une dizaine d’années.Les riverains critiquent un manque de communication de la part des autorités compétentes et s’interrogent sur l’emploi des fonds dédiés au chantier.
Certains y voient un symbole de promesses non tenues, d’autres craignent un retard lié à des questions de financement.« Nous faisons face à des contraintes techniques et financières, néanmoins les travaux seront menés à leur terme », a affirmé un représentant de la société adjudicatrice sous couvert d’anonymat. En attendant, les habitants de Bambouchine continuent de s’organiser du mieux qu’ils peuvent, espérant que la route asphaltée, tant attendue, finisse par être réalisée avant une nouvelle période de pluies.
La Rédaction


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