La tristesse, la colère et l’incompréhension ont frappé le Gabon de plein fouet, après la découverte du corps sans vie d’Esther Ludivine Moussavou Eyang Mba, une petite fille de seulement dix ans. Son nom résonne désormais comme un cri de douleur qui traverse tout un pays, un cri d’alarme pour un meurtre d’une atrocité inqualifiable qui a eu lieu au PK12.
Esther a été retrouvée sans vie près des rails, après avoir subi un viol collectif d’une violence inouïe. Comment un acte aussi barbare a-t-il pu être commis ? Comment une bande de criminels, toujours en fuite, a-t-elle pu briser la vie d’un enfant et infliger une telle souffrance ?Cet acte abominable a plongé la nation gabonaise dans une profonde tristesse et une colère froide, qui se propage de bouche à oreille, de cœur à cœur. Une indignation populaire immense, qui se traduit par un besoin de justice. Les citoyens exigent l’arrestation immédiate des coupables et des sanctions exemplaires, à la hauteur de l’atrocité commise.La mort tragique d’Esther n’est pas un fait divers parmi d’autres, qui pourrait être vite oublié.
C’est une blessure profonde, qui met en lumière l’urgence de la situation. Le Gabon doit agir et mettre en place des mesures de protection pour les mineurs, durcir les lois contre les violences sexuelles et s’assurer que chaque communauté dispose de mécanismes de prévention et de signalement efficaces.Le silence, l’indifférence et l’inaction seraient une trahison envers la mémoire de cette petite fille. La mort d’Esther doit devenir un cri d’alarme national pour que plus jamais un enfant ne subisse un tel sort. La protection de nos enfants n’est pas seulement une responsabilité, c’est l’honneur même de notre nation.
OLAGHE Suzanne Nanette, Journaliste stagiaire


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