Le mythe de la Peau jaune banane risque de prendre du plomb dans les ailes au regard de la guerre à laquelle ont décidé de se livrer les autorités compétentes contre les revendeurs des produits cosmétiques illicitement vendus au Gabon sans aucune autorisation de l’Agence nationale du médicament ni des autres services compétents.
En effet, les adeptes du kwanza auront beaucoup de mal à s’approvisionner dans les prochains jours en produits qui leur permettent de s’éclaircir la peau. Plusieurs boutiques et autres officines ont été fermées récemment par l’agence nationale du médicament, la police judiciaire et l’Office central de lutte anti-drogue, au carrefour Petit Paris, dans le 3ème arrondissement de Libreville. Nombreux revendeurs ont été interpellés avec en leur possession des produits interdits à la vente au Gabon. Selon le Dr MEKONTSO Antoine, pharmacien à l’Agence du médicament,«il existe un répertoire de produits pharmaceutiques autorisés au Gabon.
Au cours de cette action de terrain, nous avons saisi des médicaments contrefaits qui sont vendus comme des produits cosmétiques. Nous avons identifié des produits cosmétiques illicites. Des crèmes corporelles éclaircissantes qui sont interdites au Gabon et qui ont des ingrédients qui sont suspendus de la distribution nationale. C’est le cas des produits faits à base d’hydroquinone».Au quartier Soduco, c’est tout un entrepôt clandestin où étaient marquées d’importantes cargaisons produits décapants contrefaits qui a été découvert par cette mission sur le terrain. Là-bas, les agents ont mis le grappin sur des huiles et des savons éclaircissants pour la peau. Des produits qui proviendraient de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Bénin ou encore du Nigeria.
«De manière générale, avant de se lancer dans un domaine lié aux produits pharmaceutiques, il faut avoir une autorisation du ministère de la Santé qui vous octroie une fiche- circuit. Celle-ci permet de suivre et vérifier le type de produit à commercialiser», conclut Dr MEKONTSO Antoine.
Herton-séna Omoungou avec AGP
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