Le département de la Dola, bastion politique historique d’Yves Manfoumbi Manfoumbi, s’apprête à vivre des élections législatives 2025 qui pourraient marquer un tournant décisif. Depuis de nombreuses années, la figure d’Yves Manfoumbi Manfoumbi a dominé le paysage politique local, s’appuyant sur un réseau d’alliances solides, une base électorale fidèle et une image de leader incontournable. Son hégémonie, caractérisée par une forte influence sur les décisions politiques et administratives du département, semblait inébranlable.
Cependant, un nouveau protagoniste a fait son apparition sur la scène politique de la Dola : Mays Mouissi. Connu du grand public jusqu’à récemment par ses analyses tranchées, son émergence a pris de court les observateurs dès le coup de la libération. Porté par un discours axé sur le renouveau, la transparence et les préoccupations des jeunes générations, Mays Mouissi a su mobiliser la population de la Dola , notamment dans les centres urbains et auprès d’une population fatiguée par les promesses non tenues. Il a d’ailleurs incarné le fer de lance de la campagne présidentielle d’Oligui Nguema dans le département. L’analyse de cette confrontation électorale potentielle révèle plusieurs dynamiques clés. Yves Manfoumbi Manfoumbi, fort de son bilan et de son expérience, mise sur la continuité et la stabilité. Sa stratégie repose sur la mobilisation de son électorat traditionnel, en rappelant les acquis et les projets réalisés sous son égide. Il s’appuie également sur son ancrage local, sa connaissance fine des enjeux de la Dola et sa capacité à influencer les réseaux de pouvoir.À l’inverse, Mays Mouissi représente la rupture. Son principal atout réside dans sa capacité à incarner un espoir de changement. Son discours ciblé sur l’emploi des jeunes, l’amélioration des infrastructures et la lutte contre la corruption résonne particulièrement auprès de ceux qui se sentent exclus du système. Sa campagne devrait être, plus moderne et réaliste, afin de toucher un électorat qui n’est pas nécessairement sensible aux méthodes politiques jadis.La question centrale de ces élections législatives 2025 sera de savoir si la tradition et l’expérience d’Yves Manfoumbi Manfoumbi parviendront à résister à la vague de renouveau incarnée par Mays Mouissi.
Le résultat final dépendra de plusieurs facteurs :
La capacité de Mays Mouissi à transformer son capital sympathie en votes concrets. Son discours sera-t-il suffisant pour mobiliser les électeurs jusqu’aux urnes ?La solidité de la base électorale d’Yves Manfoumbi Manfoumbi. Son réseau d’influence est-il toujours aussi fort, ou est-il en train de s’éroder face aux nouvelles aspirations de la population ?Les alliances politiques de dernière minute. Les deux candidats chercheront à s’attirer le soutien d’autres acteurs politiques locaux, et ces alliances pourraient bien faire la différence.Si la domination d’Yves Manfoumbi Manfoumbi sur la Dola n’est pas encore menacée, l’émergence de Mays Mouissi représente un défi sérieux et inédit. Ces élections législatives ne seront pas une simple formalité, mais un véritable test pour l’hégémonie de l’un et les ambitions de l’autre. Le département de la Dola pourrait bien assister à l’écriture d’une nouvelle page de son histoire politique.
La Rédaction


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