Les violences en milieu scolaire, les maladies sexuellement transmissibles (MST), les infections sexuellement transmissibles (IST) et les cas de maladies telles que les accidents vasculaires cérébrales etc. qui ne cessent d’augmenter dans notre pays depuis ces dernières années nous oblige, le personnel enseignant à sensibiliser notre établissement sur ces sujets. De ce fait, une journée de sensibilisation sur la Santé et le Bien-être a été organisé au Lycée Daniel Didier ROGUET de Lébamba, le Samedi 24 mai 2025 par le Département des Sciences de la Vie et de la Terre avec comme sous-thème :Les violences en milieu scolaire.
La violence est l’utilisation volontaire de la force physique ou du pouvoir contre soi-même ou contre autrui qui peut entrainer un impact négatif. De ce fait, il existe plusieurs types de violences en milieu scolaire telles que les violences psychologiques, sexuelles, physiques (violences contre les personnes par exemple les bagarres, les gifles, les châtiments corporels, etc ) et les violences contre l’institution scolaire (les graffitis, la destruction des équipements scolaires ou cahier de texte, …). Ces violences peuvent provenir des élèves, des enseignants, des membres de l’administration ou des personnes extérieur à l’établissement.

Ces violences peuvent avoir pour conséquences la colère, la tristesse, le trouble du sommeil, l’isolement social, les comportements destructeurs, la perte d’intérêt pour les études, l’abandon scolaire, l’initiation précoce à l’activité sexuelle, les partenaires sexuels multiples, etc. En réalité, toute attitude néfaste révèle une souffrance enfouie. Suite à ces difficultés, il existe plusieurs moyens de lutte.Les moyens de lutte et de prévention contre la violence en milieu scolaire sont: sensibiliser les gens, aider les individus à faire face à un événement avant qu’il n’arrive, la prise en charge des victimes et le suivi de ces dernières.
Promouvoir des grandes valeurs (paix, tolérance, respect, estime de soi, …), éviter les personnes à risque et permettre aux élèves de devenir des ambassadeurs de lutte contre ces violences.
La sexualité responsable:
La sexualité humaine est l’ensemble des phénomènes liés au sexe. C’est une notion qui renvoie sur les fonctions biologiques qui se caractérisent par une identité sexuelle particulière des hommes et des femmes et qui sont basées sur la reproduction, la psychoaffective qui est la formation des émotions et des sentiments ainsi que des désirs permettant à un humain de se découvrir comme un être sexuel et de découvrir les autres et enfin la psychosociale qui concerne les conditions juridiques, socio-économiques, politiques, culturels, religieux, médiatiques mais aussi éthiques.
La sexualité responsable s’inscrit donc dans le respect de nos lois, de notre culture et de notre religion. La façon dont la sexualité d’une personne se présente détermine ses valeurs, ses croyances, ses émotions, ses préférences, sa personnalité et son environnement social. Selon l’OMS, la sexualité est aussi un des éléments clés de la santé car la santé n’est pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité c’est un état complet de bien-être physique, mental et social. Pour avoir une bonne santé, il faut absolument avoir une sexualité responsable.
Elle permet de pratiquer une sexualité qui respecte nos lois, notre culture et notre religion. Dans nos lois, notre culture et notre religion, un rapport sexuel hors mariage n’est pas reconnu comme un rapport sexuel responsable. Une sexualité responsable découle d’une relation satisfaisante entre une femme et un homme, elle ne laisse aucun impact négatif. Pour une sexualité responsable, il faut :
Avoir des choix responsables dès l’adolescence et à l’adulte ;Sur le plan personnel, respecter son corps, construire une relation affective responsable etc.;
Sur le plan légal, respecter l’Age légal autorisé pour le premier rapport sexuel donc 20 ans selon l’OMS et faire ce rapport dans le mariage selon nos lois ;
Sur le plan culturel, débuter le rapport sexuel après le mariage et le faire avec une personne de sexe opposée.
La sexualité irresponsable serait la pratique de la sexualité sans respecter nos lois, notre culture et notre religion. Parmi ces cas de sexualité irresponsable, nous avons par exemple la sexualité précoce (rapport sexuel avant 18 ans et cela peut être causée par l’apparition précoce des pulsions sexuelles, l’abandon des mœurs, les médias, l’environnement social, le facteur nutritionnel avec des aliments riches en hormones, la pression exercée par la famille etc., donc les conséquences sont les grossesses précoces et non désirées, l’échec ou l’abandon scolaire, avortements clandestins, la mort, les IST/MST, etc.), la prostitution (prêter son corps aux désirs sexuels d’autrui contre une rémunération financière ou matérielle, elle peut être causée par la pauvreté, la banalisation des valeurs morales, la publicité etc.), le vagabondage sexuel (rapport sexuel avec plusieurs partenaires), le concubinage (rapport sexuel hors mariage) ou , union libre ( rapport sexuel sans engagement et hors mariage) etc.
La meilleure solution pour une sexualité irresponsable serait l’abstinence en attendant la formation d’une relation satisfaisante qui respectera le bien-être de soi et de l’autre.
L’alimentation saine et l’activité physique:
Nous savons que le corps humain a besoin des aliments sains et une activité physique régulière afin de bien fonctionner. Il est de ce fait primordial de rappeler que les aliments non transformés et non surgelés sont les meilleurs pour notre santé. Il est important de valoriser non seulement l’alimentation saine avec des aliments locaux bio comme des légumes, des viandes ou des poissons sains et bio non transformés et non surgelés mais aussi de pratiquer une activité physique régulière comme la marche. En effet, certaines maladies sont liées à une mauvaise alimentation (aliments non sains et manque d’hygiène des aliments) et au manque d’activité physique régulière. Parmi ces maladies, nous pouvons citer le diabète, l’hypertension artérielle, les cancers, l’ascaridiose, l’accident vasculaire cérébrale, et bien d’autres.


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