Un rapport récent d’experts des sciences de l’atmosphère, coordonné par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et les Nations Unies (ONU), apporte une nouvelle encourageante : le trou dans la couche d’ozone est en voie de guérison.L’ozonosphère, située entre 20 et 50 kilomètres d’altitude, est essentielle pour la vie sur Terre.
Son rôle crucial est d’absorber la majorité des rayons ultraviolets (UV-B) biologiquement nocifs. À la fin des années 1990, jusqu’à 10 % de sa surface avait disparu. Cependant, un communiqué de l’ONU révèle que, depuis 2000, le rétablissement de la couche d’ozone dans certaines parties de la stratosphère s’opère à un rythme de 1 à 3 % par décennie.Un Accord Historique et Efficace:Ce progrès remarquable est attribué au Protocole de Montréal, signé en 1987 et ratifié par tous les pays du monde en 2015. Cet accord historique a interdit l’utilisation des substances destructrices de l’ozone, principalement les chlorofluorocarbures (CFC) que l’on trouvait dans les aérosols et les climatiseurs.
Comme l’a souligné Erik Solheim, alors directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, le Protocole de Montréal est « l’un des accords les plus réussis de l’histoire », prouvant l’efficacité des actions climatiques concertées.Vers une Guérison Totale et la Lutte Contre le Réchauffement:Selon les projections du rapport, la couche d’ozone devrait se régénérer complètement :D’ici 2030 dans l’hémisphère nord.Dans les années 2050 dans l’hémisphère sud.En 2060 dans les régions polaires.
Pour maintenir cette trajectoire, le Protocole de Montréal a été renforcé par l’Amendement de Kigali, adopté en 2016 et entrant en vigueur en 2019. Cet amendement vise à réduire de plus de 80 % la production des hydrofluorocarbures (HFC), qui, bien que moins nocifs pour l’ozone, sont de puissants gaz à effet de serre.Les experts estiment que cet amendement pourrait permettre d’éviter un réchauffement climatique de 0,4°C au cours de ce siècle, contribuant à maintenir la hausse des températures sous la barre des 2°C et réduisant ainsi de 50 % le réchauffement futur d’ici 2050.


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