Le SAMU Social Gabonais continue d’incarner une lueur d’espoir pour des centaines de familles en détresse, prouvant qu’en matière de santé, l’accès aux soins peut primer sur les difficultés financières. L’initiative des couveuses et photothérapies gratuites s’est révélée être un véritable succès et un modèle de solidarité nationale.En seulement quatre ans, ce programme vital a permis de sauver plus de 800 nouveau-nés, dont la survie était menacée faute de moyens pour payer les frais d’hospitalisation, s’élevant souvent à 150\,000 FCFA par jour dans le secteur privé.
Au SAMU Social, la règle est claire et non négociable : tout est gratuit, y compris l’utilisation des couveuses, la photothérapie et les médicaments essentiels. »C’est avec une joie extraordinaire que j’y vais souvent, » confie un des acteurs clés du projet. « Nous nous battons pour que chaque enfant ait une chance égale de vivre, et c’est une bénédiction de voir ces familles repartir avec leur bébé en bonne santé. »Actuellement, l’organisation déploie ses efforts pour étendre son impact. La priorité est la création de deux nouveaux centres de Néonatologie. Cette expansion est d’autant plus cruciale que les petits patients accueillis par le SAMU Social proviennent exclusivement des hôpitaux publics et privés qui n’ont pas la capacité ou les ressources nécessaires.
Ce succès, régulièrement attribué à la Providence par ses initiateurs, notamment le Dr Wenceslas Yaba, coordonateur général du Samu social gabonais, est avant tout le fruit d’un engagement humain sans faille et d’une gestion rigoureuse permettant d’offrir un service d’excellence, entièrement gratuit, là où la vie est en jeu. Le SAMU Social Gabonais ne se contente pas de soigner ; il rétablit l’équité devant la naissance.


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