Dans le cœur luxuriant de la forêt gabonaise, un gardien dévoué met en lumière un enjeu crucial : le reboisement. Au cours d’un entretien exclusif, il a partagé les pratiques de sa communauté pour protéger la nature et, en particulier, l’iboga, une plante médicinale dont l’écorce et les racines sont hallucinogènes.
L’iboga, souvent désignée comme le « bois de la vérité, du bien et du mal », est révérée pour sa capacité à induire des visions. Le gardien de la forêt a précisé que c’est la racine pivotante de la plante qui détient le plus de pouvoir. Mais l’iboga n’est pas la seule à être menacée.« Les gens ne reboisent pas la forêt », déplore le gardien. Il compare la gestion de la déforestation entre les entreprises qui reboisent, comme la CEB (une entreprise française), et d’autres compagnies, qu’il a désignées comme malaisiennes, qui, selon lui, « coupent, dévastent, et ne reboisent pas ».
Inquiet face à la déforestation effrénée, le gardien a fait part de la décision prise par sa communauté de protéger la nature et de reboiser leur forêt. Il a expliqué que les graines d’iboga sont plantées dans des pépinières pour assurer la croissance de nouveaux plants.Ce témoignage illustre l’engagement des communautés locales qui se battent pour préserver la richesse naturelle de leur pays face aux défis de l’exploitation forestière. Le reboisement devient une urgence et une action essentielle pour protéger les écosystèmes du Gabon.
La Rédaction


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