Le lundi 7 juillet 2025, une délégation de la Société Petro Gabon, menée par son Président Directeur Général, Jean Baptiste BIKALOU a procédé à la présentation d’un projet ambitieux visant à renforcer significativement les capacités de stockage et de distribution du gaz butane au Gabon.Ce projet d’envergure prévoit la construction d’un nouveau centre de stockage de gaz butane et de remplissage des bouteilles.
Un élément clé de cette infrastructure sera un dépôt de Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) d’une capacité impressionnante de 8 000 m³. Pour assurer son approvisionnement, un pipeline de 4 km reliera le dépôt au quai du Port d’Owendo. La particularité de ce pipeline est qu’il passera à 1,50 m de profondeur sur le terre-plein central, le long de la voie Carrefour Sobraga-Owendo, d’où la nécessité de cette rencontre avec le Ministre des Travaux Publics.Le futur centre sera également doté d’une pomperie GPL, de quatre (4) « cigares » (récipients de stockage cylindriques) d’une épaisseur de 20 à 28 mm et d’une capacité de 2 000 m³ chacun sous talus, garantissant une sécurité optimale.
Pour faire face à tout imprévu, une réserve incendie sera intégrée au site. Côté production, un centre remplisseur de gaz permettra de conditionner jusqu’à 1 000 bouteilles de 12,5 kg par heure et 100 bouteilles de 6 kg par heure , des chiffres qui témoignent de l’efficacité projetée du site. Des bureaux, des locaux techniques et un parking viendront compléter l’ensemble.Le Président Directeur Général de Petro Gabon, Jean Baptiste BIKALOU, a souligné l’importance cruciale de ce projet dans le contexte actuel.
« Dans un contexte de transition énergétique où les ressources propres en matière d’énergie, en particulier le gaz butane, connaissent une demande croissante des consommateurs, ce nouveau dépôt permettra de tripler les capacités de stockage et de doubler la capacité de production nationale, passant de 200 à 400 tonnes par jour, » a-t-il expliqué. L’objectif est clair : répondre à la demande croissante, prévenir les pénuries et éviter les ruptures de stock, assurant ainsi une meilleure stabilité pour les ménages gabonais.
La Rédaction
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